Siemens Armoire d’automatisme | Identifier les organes | Autem

Siemens - Armoire électrique

Salut à toi. Alors petit focus aujourd’hui sur les organes d’automatismes. Je suis tombé dernièrement sur cette image d’un banc d’essai et j’ai trouvé que ce serait intéressant de décomposer chacun des éléments qui sont visibles ici avec toi. D’ailleurs c’est un exercice qu’on fait souvent en usine. On va les décomposer ensemble un par un.

Pour t’aider, j’ai commencé par décomposer, le banc d’essai en 18 organes ou groupe de composants. On va commencer par le premier groupe.

En numéro 1, les équipements qui te permettent de faire de la transformation d’énergie. Ce sont des convertisseurs qui vont par exemple convertir du 230 en 24 V ou en 12 V qui sont les tensions les plus couramment utilisées dans les armoires d’automatismes.

Ensuite en numéro 2 à droite tout en haut on a un “Switch Ethernet“. Typiquement ce sont des câbles Ethernet Profitnet. On les reconnaît à leur couleur verte. L’arrangement de ce switch-là est un peu particulier: on branche les câbles par le bas.

Numéro 3, c’est un “API”, un Automate Programmable Industriels. Ici on le reconnaît de la marque Siemens avec la gamme S7-300. C’est l’organe de contrôle qui va permettre de piloter le banc de test qui a été installé.

En numéro 4 on reconnaît là un “IHM”, une interface “Homme-Machine“. On peut reconnaître aussi la référence Siemens KTP-400 pour des interfaces qui ont des petits boutons. Là on voit les quatre boutons en bas pour pouvoir contrôler et l'écran qui est aussi tactile.

Numéro 5. Encore un “Switch“. Cette fois-ci avec un arrangement un peu plus classique. On branche les ports par le devant. Switch Réseau qui va nous permettre de mettre en communication plusieurs organes qui communiquent en Ethernet.

En 6, on voit le “Sectionneur” qui nous permet de mettre tout notre banc d’essai en isolation électrique c'est-à-dire le coupé du réseau électrique, coupé l’alimentation. C’est ce qui va nous permettre typiquement quand on veut faire l’auto-arrêt: on vient tout simplement mettre le sélectionneur et puis condamner l’arrivée électrique pour pouvoir faire notre intervention.

En numéro 7 on a une “Passerelle ASi“. Alors “ASi” c’est un bus de communication réseau. Ici, la passerelle nous permet de regrouper plusieurs organes qui communiquent au protocole “ASi”, mais les regrouper ici sur cette passerelle-là. On reconnaît la marque “PEPPERL+FUCHS” avec la couleur verte.

Numéro 8, “le Modules d’Entrées/Sorties Déporté“. On va venir rajouter dessus des signaux d’entrée ou des signaux de sortie et ensuite ces signaux-là seront envoyés vers l’automate, par exemple le S7-300 qu’on a vu là-haut. Ces données sont regroupées et envoyées ici au protocole Profibus parce qu’on a à gauche un câble Profibus qu’on voit en violet qui récupère la COM entre le module d’entrées/sorties déporté et l’automate qui le dirige.

Numéro 9, c’est aussi un module d’entrées/sorties déporté autonome. Un petit peu différent. Là, on reconnaît une gamme ET-200. Cet organe-là regroupe des signaux d’entrée-sortie, et, si on le souhaite, sera capable de fonctionner de manière autonome c’est-à-dire qu’il n’aura pas besoin d’un automate maître qui va le piloter à distance. Modules d’entrée-sorties déporté autonome.

En numéro 10, on a aussi une “Passerelle ASi“. Tu le reconnais avec la couleur verte “PEPPERL+FUCHS” et du coup est relié en Profitnet avec les différents organes qui communiquent au “protocole ASi“.

Numéro 11, encore “un API“. Cette fois-ci c’est un module à Siemens de la gamme S7-1500, programmables aussi.

Le au numéro 12: “module de communication”. On le voit avec les câbles qui sont reliés dessus. C'est peut être une passerelle Profitnet vers un autre protocole ou bien tout simplement un Switch de communication.

Numéro 13, on retrouve un “module ET 200S“. Pour le reconnaître du coup on voit le calculateur à droite avec le petit symbole jaune et puis les câbles de communication qui sont branchés dessus.

Numéro 14, on a “nos disjoncteurs de protection électrique” qui vont protéger chacun des sous-groupes des organes qu’on a identifiés. Ils seront protégés chacun par un disjoncteur sur ce rail-là.

On passe au suivant (n°15). Ceux-là, ce sont les contacteurs . On peut les brancher notamment à des moteurs pour pouvoir enclencher le contact électrique et l’alimentation du moteur et on en a trois qui peuvent être utilisés pour différentes solutions et qui peuvent être actionnés par différents signaux : 24 V par exemple.

Le numéro 16, à gauche on a un “automate programmable” de la gamme S7-1200 de Siemens et à droite, c’est aussi un “automate programmable“, mais qui a en intégré, des entrées-sorties. Du coup c’est un module “ET 200SP”, avec les cartes d’entrées/sorties qu’on reconnaît là, avec les couleurs blanches et jaunes.

En 17, on a une prise Harting. Alors chacune des broches ou des pins de cette prise-là va correspondre : soit à de l’alimentation électrique (ce qui est le cas en général) ou soit à d’autres choses comme par exemple de la communication sérielle. Là typiquement c’est de l’alimentation électrique, c’est-à-dire qu’on va venir fournir à notre banc d’essai chacune des phases et des neutres qui seront nécessaires pour alimenter tout le bloc.

En 18, c’est tout notre rail de borniers pour les mises à la terre, pour les arrivées 24 V qui vont être ensuite reliés à l’extérieur de la machine, dans ce cas à l’extérieur du banc d’essai ou qui vont tout simplement permettent de faire toute l’interconnexion au même endroit et de faciliter le diagnostic.

C'est tout pour les 18 éléments pour l’identification des organes d’automatismes. Je te dis à bientôt dans un nouvel article.