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Nos Galères en Usine ft. Adrien SORCI | Autem
Bilan 2024 avec Marc AKOTO
Introduction
Dans cet article, Adrien SORCI et moi allons vous parler des galères que l'on rencontre en industrie. Adrien a travaillé à DisneyLand et j'ai eu à travailler chez Amazon.
Adrien SORCI - Présentation
Adrien SORCI, ingénieur de formation, est spécialisé en Génie Industriel. Après quelques années passées chez PSA, il a travaillé chez Disney pendant 7 ans où il a eu la chance d'être dans une équipe qui est vraiment en charge de mettre en place l'excellence opérationnelle, le Lead Manufacturing au sein de DisneyLand Paris. Il a ensuite eu la chance d'être chef de projet technique pour la maintenance concernant les nouvelles attractions. Il a aussi eu la chance d'occuper un poste de Manager de Maintenance ou encore de Manager Support, qui est en charge de la gestion de l'activité maintenance.
Adrien est beaucoup plus un fan de Lead Manufacturing que de Disney.
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Perception grand public VS Réalité
On a tous une perception des choses quand on les voit de l'extérieur et quand on rentre dans le cœur du métier. Du côté de DisneyLand, il existe deux types de personnes. D'un côté, il y a ceux qui sont en coulisse, qui sont terrifiés de se rendre compte que la magie c'est énormément de boulot. De l'autre côté, il y a ceux qui apprécient les efforts qui sont mis en œuvre afin que les gens passent un bon moment. La perception du grand public est très compliquée et est propre au divertissement. Pour passer un bon moment, même assez court soit-il, il y a énormément de gens dans les coulisses qui déploient beaucoup d'efforts, qui passent des nuits blanches.
Du côté d'Amazon, c'est pratiquement la même chose : les nuits blanches surtout en période de fête.
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Question de Manufacturing
Certaines activités sont parfois perçues par d'autres comme des sous-secteurs. Du côté des parcs d'attractions, il y a très peu d'acteurs qui font énormément de volume. Pour pouvoir commencer par faire du manufacturing, il faut faire du volume. Et le volume, ça passe par un certain nombre de visiteurs. À partir du moment que l'on commence par avoir du volume, ce n'est plus vraiment important.
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État d'esprit
Chez DisneyLand, le premier état d'esprit que l'on doit avoir, c'est de penser d'abord à la SÉCURITÉ : quoi que tu fasses, tu dois toujours penser à la sécurité.
Le deuxième état d'esprit, c'est la courtoisie. À l'accueil, il y a une règle fondamentale : tu ne dois pas dire NON. On doit pouvoir parler aux visiteurs sans jamais leur dire NON.
Troisième état d'esprit chez DisneyLand, il y a la partie inclusion, qui est vraiment importante : l'égalité entre hommes et femmes.
Quatrième état d'esprit chez DisneyLand, c'est le spectacle. Les employés sont là pour garantir le spectacle.
Le cinquième état d'esprit chez DisneyLand, c'est l'efficacité.
Chez Amazon, le client passe d'abord.
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Gestion d'un parc machine hétéroclite
Chez DisneyLand, la gestion d'un parc machine est très compliquée car chaque attraction est une machine unique. La maintenance était découpée en 4 spécialités :
- Le rail des mécaniciens
- le contrôle beaucoup plus lié à l'automatisme
- Le show qui concerne les lumières, les robots dans les attractions
- l'audio vidéo
Sur les métiers comme le show et l'audio vidéo, il y avait des spécialistes pour certaines attractions, principalement sur la partie animatronique qui est très compliquée.
La partie mécanique et automatisme est très compliquée, car chaque machine vient avec son propre ordinateur industriel, ses propres capteurs, son propre fonctionnement. Et dans ces domaines, des techniciens experts étaient présents et essayaient d'être polyvalents sur 2 ou trois autres attractions. Il était très difficile d'avoir un technicien qui était doué pour deux attractions majeures. La présence des ingénieurs sur place aidait grandement car ils pouvaient aider à réparer une panne très compliquée sur la base du raisonnement.
C'était pareil chez Amazon. Du côté de la diversité des machines, chez Amazon, on peut retrouver le côté palette de technologies, mais on peut également avoir l'ancienneté des équipements.
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